#CHEZMOIENYSÉ
INTÉRIEURS, c’est notre toute première capsule 100% homewear. Nous l’avons pensée comme une invitation à réfléchir aux liens, aux sensations, aux rituels qui construisent notre monde intérieur.
Pour ce nouvel article, Clara Blocman, fondatrice d'Ysé a rencontré Hanna Lhoumeau (@hannalhoumeau), qui a incarné notre chapitre Intérieurs. À 23 ans Hanna est déjà une mannequin installée. Elle nous parle aujourd’hui de sa notion de « safe place », celle où elle se sent bien, et de sa vision du confort.
Clara : Quel est l'endroit où tu te sens vraiment bien ? Ce n'est d'ailleurs pas nécessairement un endroit.
Hanna : En effet, il y a beaucoup de moyens de se sentir comme « chez soi » ! Personnellement, j’ai un rapport très particulier avec les odeurs : j’ai une très bonne mémoire olfactive. J’ai d’ailleurs un doudou que j’emporte partout. C’est mon oreiller et c’est l’objet qui fait que je vais me sentir bien partout où je vais. Il a mon odeur, il a l’odeur de ma famille.
J’ai longtemps vécu dans une maison dans le Sud, à Bordeaux. Pour moi Paris n’est pas « chez moi » car personne de ma famille n’y habite. Pour m’y sentir bien, j’ai transporté cet oreiller et il a depuis voyagé avec moi partout.
C : Tu évoques ta famille, pourrais-tu me parler un peu plus d’eux et de ton rapport à ta maison d’enfance ?
H : J’ai 23 ans et j’ai un petit frère. Mon frère habite à l’extérieur de Paris avec sa copine et mes parents sont séparés mais ils habitent tous les deux à Bordeaux.
Chez moi, je joue beaucoup sur les lumières pour me sentir comme dans un cocon ! Durant mon enfance, chez mes parents, j’ai grandi avec beaucoup de lampes, de bougies et c’est une ambiance que j’essaie de recréer chez moi, avec la lumière. Je trouve que c’est un élément qui joue énormément.
La musique est aussi très importante pour moi, j’en écoute beaucoup. C’est vraiment quelque chose qui me relaxe.
C : Vivre seule chez soi, aujourd’hui, c’est quelque chose que je trouve très contemporain. Pour ton travail, tu viens et tu vas à Paris, tu as un appartement, mais tu ne te sens pas seule. Je trouve que la primauté de « je me sens bien » versus « je me sens seule » est importante à mentionner. Qu’en penses-tu ?
H : C’est quelque chose que j’ai appris ! Au début, honnêtement, je n’arrivais pas à me sentir comme chez moi ici [à Paris]. Partir de chez ses parents, changer de ville, vivre seule, ce n’est pas facile. Pour créer mon cocon, j’ai emporté des meubles de chez mes parents avec moi et ça m’a aussi permis d’emporter des souvenirs. Arriver à se sentir bien chez soi, c’est quand même quelque chose d’important. Je considère ça comme une vraie victoire de me sentir bien chez moi ou en voyage car j’ai beaucoup d’amies qui, lorsqu’elles sont seules, ne se sentent pas bien et ont besoin de quelqu’un. Il m’arrive aussi d’avoir ce besoin, et je ne dis pas qu’il faut qu’il disparaisse, mais j’arrive enfin à être réellement bien avec moi et ça me fait plaisir.
C : Ce que je trouve intéressant c’est cette idée d’intériorité, se sentir bien soi-même. Pour nous, cette collection d'homewear, c’était aussi l'occasion d'interroger cette notion d’intérieur et de comment on se sent avec ou sans les autres. Comment fais-tu pour te sentir chez toi lorsque tu voyages, pas seulement dans ton cocon ?
H : Je voyage beaucoup (un peu moins en ce moment avec la Covid) et j’ai donc souvent une chambre d’hôtel différente, ce qui m’a fait réaliser que je suis peu attachée à l’aspect matériel finalement. Pour moi, la notion de « safe place » peut aussi se rapporter aux vêtements. Se sentir à l’aise dans ses vêtements, c’est comme se sentir « chez soi ». On est directement décontracté quand on se sent bien dans ses vêtements. Parfois, je porte des tee-shirts simples et je me sens super bien, « comme à la maison », car c’est mon tee-shirt, c’est moi.
ses pièces favorites
à porter « chez elle »
capsule homewear
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