L’INTERVIEW

Parlez-nous un peu de vous (votre métier, vos passions...) ! Qu’est-ce qui vous anime ?

Je suis aussi professeure de danse et passionnée par le sport. Je cherche mon inspiration dans les montagnes, les paysages, les sons qui m'entourent.

Mon rapport au corps n'a pas toujours été facile, surtout quand on passe ses soirées à scruter ses propres mouvements devant un miroir. Aujourd'hui, en dansant, je cherche à donner de l'émotion, à me battre pour des causes qui me tiennent à cœur, à dénoncer des inégalités. Je suis engagée pour l'humain et la santé.

Quelle relation avez-vous avec votre corps ?

Souvent jugée comme étant trop ronde, trop généreuse, je me suis battue des années pour enfin accepter mes courbes. Alors non, je ne ressemble pas à un mannequin, mais mon corps est mon outil de travail, il me porte tous les jours. Je suis passée par la maladie, et tout a changé.

Comment ne pas apprécier son corps quand tout va bien, qu'on n'a aucune douleur, et qu'il est capable de nous porter vers les plus beaux et hauts sommets du monde ?

Est-ce qu’il y a un sujet lié aux femmes qui vous touche particulièrement ? 

L'endométriose, moi-même ayant été diagnostiquée suite à un choc psychologique dû à un harcèlement sexuel. Et bien évidemment le cancer en général. J'ai monté mon association (P.A.N.A.C.H.  Physical Activity and Nutrition Against Cancer and for Health) reconnue par la ligue contre le cancer. L'association vise à promouvoir la santé par le sport et la nutrition. Nous proposons toutes sortes d'ateliers sportifs, de séances de coachings pour améliorer la tolérance aux traitements des patients atteints de cancer. À ce jour nous accompagnons des femmes atteintes du cancer du sein.